Mon make up pour Noël.

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Cela fait deux ans qu’en période de Noël je ne jure plus que par les make up vert sapin. J’ai une attirance profonde pour cette couleur foncée, tout comme j’aime le bleu nuit et le noir pailleté. Et même si le make up de fête par excellence passe souvent par des rouges intenses et des couleurs très lumineuses (comme le doré et l’argenté par exemple), je trouve que rien ne va mieux sur moi qu’un regard prononcé et une bouche complètement nude. En ce qui concerne le vermillon et les paillettes je préfère les garder pour la tenue et les emballages cadeaux.

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Christmas tag.

Noël approche à grands pas. Les rues sont déjà remplies de monde, les maisons décorées et les fleuristes détroussés de leurs plus beaux sapins. Quant à moi, j’ai décidé d’écrire quelques billets à propos de ces fêtes de fin d’année. D’ailleurs, aujourd’hui je commence par le si connu Christmas tag.

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1. Quelle est ta chanson de Noël préférée ?

Chante, c’est Noël ! Entendue pour la première fois à Disneyland Paris, adoptée pour toujours. 🙂

2. Quelle est ta boisson préférée pour les fêtes ?

Je ne bois pas d’alcool, c’est pour il est difficile de choisir une boisson pour répondre à cette question. Cependant, c’est la période où je bois plus régulièrement du café. Fin de repas et grand froid obligent!

3. Film de Noël préféré ?

Il y a tellement de films de Noël que je ne sais pas vraiment choisir. Parmi ceux que je revois chaque année, il y a Le Grinch pour son univers particulier, le Pôle Express pour sa poésie et la beauté de l’animation ou encore Legend , qui n’est pas un film de Noël à la base mais que j’ai l’habitude de regarder pendant les fêtes.

4. Quel est la chose que tu aimerais le plus à Noël cette année ?

Je vais avoir un discours moralisateur « à la Miss France » mais j’aimerais beaucoup que les gens arrêtent de se faire du mal. Qu’il s’agisse des choses qui se passent au sein des familles ou à travers l’actualité. Pas de jalousie, de haine, de violence. J’aimerais beaucoup que Noël reprenne son pouvoir rassembleur et que chacun passe de jolis moments avec ses proches. Il est trop souvent question d’argent et de cadeaux depuis quelques années pour les fêtes de fin d’année. Il ne faut pas oublier l’importance de se retrouver et de s’aimer.

5. Quel est ton maquillage ou nail-art/manucure préféré pour les fêtes ?

Mon maquillage est le même depuis deux ans: des yeux verts sapins et une bouche nude. D’ailleurs, je vous invite à revenir très vite ici pour découvrir quelques photos de mon make up de Noël.

6. Ta tenue préférée pour Noël ?

Le réveillon de Noël est le seul soir où, vestimentairement tout est permis! Donc je joue le jeu à fond: du rouge, du sequin, du doré… J’ai pas vraiment de tenue préférée. Finalement j’aime tout « ce qui en jette » !

7. Préfères-tu jouer dehors dans la neige ou rester au chaud, à l’intérieur, avec une boisson chaude ?

Jouer dehors dans la neige si c’est avec Kéo … Le Petit Prince va bientôt avoir trois ans et il n’a encore jamais vu la neige. Je m’impatiente de lui faire découvrir le joli manteau blanc de la nature.

8. Emballer les cadeaux – Plaisir ou galère ?

Sans hésiter , grosse galère! Rien qu’à les regarder, on pourrait se demander si mes emballages cadeaux ne se sont pas pris des chutes. Et pourtant, j’essaye de faire au mieux…

9. Plat préféré de Noël ?

En entrée , les noix de Saint Jacques et en plat de résistance la fameuse dinde aux marrons.

10. Ce que tu préfères à propos de Noël ?

Etre avec mes proches et voir les étoiles dans leurs yeux lorsqu’ils ouvrent leurs paquets.

 

 

 

La gardienne d’amour.

Juliette collectionnait tout ce qui parlait d’amour. Il suffisait qu’elle tombe sur des photos d’un vieux couple marié, sur un bouquin écrit par Shakespeare , sur une toile dont l’apparence abstraite pouvait laisser penser à une envolée de coeurs ailés, ou même sur des vinyles qui ne soupirent que de longs Je t’aime essoufflés et elle semblait comblée. Elle avait une attirance folle pour la passion , la complicité et le romantisme. Elle avait vu beaucoup de films qui la faisaient trop pleurer. Des films dramatiques où l’amour peut se perdre, se déchirer, se torturer et finalement se raccommoder, au mieux s’étoffer. Elle était amoureuse de l’amour. Une vraie amoureuse, qui regarde les yeux émus et le coeur battant, l’objet de sa convoitise avec tendresse. C’est ainsi qu’à chaque fois qu’elle croisait au détour d’une ruelle des amoureux main dans la main, il y avait ce je ne sais quoi qui la bousculait. Ce je ne sais quoi qui, d’un coup un peu trop fort, lui bloquait la respiration et l’obligeait à s’asseoir un instant pour se remettre de ses émotions. C’était semblable à de l’adrénaline , mais outre le fait que ce soit puissant , s’en était parfois trop douloureux. Alors au fil des années , elle s’enfermait un peu plus dans son petit appartement parisien immaculé mais confortable.

 

Chaque jour, elle se faisait livrer des fleurs pour voir le beau fleuriste , pas plus vieux qu’elle , qui travaillait juste en dessous. Parfois, il lui souriait. Plus rarement, il s’aventurait à lui balançait quelques mots sur la pluie et le beau temps. Mais jamais, il n’osait poser les yeux trop longtemps sur elle. Alors, elle refermait la porte après son passage, se disant qu’elle était certainement trop affreuse pour être aimé. Mais , indéniablement ,  elle continuait à aimer l’amour, du plus profond de son être malgré le goût amer que lui laissait chaque jour son rendez vous galant avorté. Elle déposait les fleurs dans un vase, elle cherchait parfois un petit mot, un signe, quelque chose qui aurait pu lui donner un peu d’espoir. Mais, elle ne trouvait rien. Alors, elle se démaquillait, enlevait la pince ornée de perles nacrées de ses cheveux et elle ôtait sa robe qui mettait en valeur ses longues jambes et sa taille marquée. Au bout de quelques temps, elle fut fatiguée d’espérer encore et encore. Un beau jour, sans vraiment savoir pourquoi , elle décida de commander un bouquet et de le faire livrer à sa voisine de palier. Vers 17h , comme chaque jour, elle entendit le jeune homme monter les escaliers, les fleurs dans les bras. Elle écoutait à travers la porte, elle entendit son convoité sonner à l’appartement d’à côté. La porte grinça et après un court silence, la jeune femme qui semblait surprise de recevoir un si beau bouquet de lys remercia le livreur. Et tous les jours pendant plus de deux mois, l’opération fut renouvelée. Sauf qu’à chaque fois, ce fût un voisin différent qui reçu le présent.

Elle s’aperçut que le coté romantique des fleurs réjouissait bon nombre de ces voisins. Certains se demandaient qui pouvait bien les offrir mais toujours, les destinataires semblaient ravi. Elle avait l’impression que ce si doux présent apportait de l’amour dans ces foyers. Un matin, alors qu’elle descendait chercher une viennoiserie dans sa boulangerie favorite , elle croisait l’une de ces voisines. Alors qu’habituellement, elles ne se disaient que Bonjour, pour la forme et par politesse, sa voisine se permit de lui racontait l’histoire surprenante de l’immeuble. Chaque jour, un locataire différent recevait quelques fleurs, d’une personne bien attentionnée et d’une grande bonté. Une personne qui selon elle devait avoir un coeur immense pour réitérer ces livraisons. La voisine l’avait même nommée la gardienne d’amour. C’était selon elle forcément une femme. Puisque qui d’autre qu’une femme pourrait avoir l’idée d’envoyer des fleurs au monde entier?

Juliette fût émue de recevoir , en secret, ce surnom. La gardienne d’amour, bien sur. Si elle avait du inventer un métier, c’est celui ci qu’elle aurait choisi. Garder l’amour bien au chaud avant de le faire fleurir et de l’offrir à qui veut bien en profiter. Cependant, elle était toujours aussi seule. Elle ne faisait pas encore partie des amoureuses aimées.

Suite à de longues semaines sans rendre visite à sa meilleure cliente, le fleuriste s’aperçut que depuis qu’il ne lui livrait plus de fleurs, il montait tout de même chaque jour dans l’immeuble pour livrer des bouquets à tous les locataires qui y vivaient. Il y avait des bruits de couloirs, des rumeurs qui disaient qu’il y avait une gardienne d’amour dans le quartier. Peut être même qu’elle vivait ici, sur ce palier? Alors tout lui parut clair tout à coup. Il l’avait aimé dès le premier regard, mais il n’avait jamais réussi à lui dire . Pire encore, il évitait soigneusement de croiser son regard pour éviter d’être démasqué. Il avait peur d’être rejetté par cette si jolie femme. Mais, par son comportement indifférent, il avait du la froisser. Tout le monde sait que les amoureuses se froissent aussi facilement que du papier de soie. Le lendemain, il fit un bouquet et il n’attendit pas 17h pour monter le livrer. Il le déposa sur le pas de la porte , sonna une fois et disparut dans les escaliers. Lorsque Juliette ouvrit la porte, elle découvrit le cadeau. Elle l’attrapa, pris un vase et au moment de plonger les roses rouges dans l’eau, lu le petit mot qui lui était adressé:  » Pour la gardienne d’amour, de la part d’un amoureux, livreur et fleuriste ».

Saint Malo intra muros.

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Cela va bientôt faire deux semaines que nous avons passé un week end à Saint Malo et je n’ai pas eu encore le temps de partager ici mes photos de la vieille ville. Il y aurait tellement de choses à dire sur cette ville bretonne, tout près de notre Mont Saint Michel normand. Mais je crois que le mieux est de me cantonner à évoquer ses belles pierres et ses ruelles dynamiques. Encore un joli lieu à découvrir. Il fait bon s’y promener et on peut y découvrir de belles petites enseignes. Il suffit de chercher un peu et de s’éloigner des rues principales où se sont installées toutes les grandes marques hors de prix, pour y trouver des trésors. Mais, je n’en dis pas plus, simplement que pour se rendre compte de l’ambiance et de sa magie, le mieux est encore de vouloir y mettre les pieds.

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Une petite robe noire et une veste en jean.

 

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Lorsque je ne sais pas quoi mettre le matin , la meilleure option que je trouve c’est toujours d’enfiler une paire de collants opaques et une petite robe noire. Ensuite, il suffit juste de l’accessoiriser dans le style que l’on souhaite. J’ai tout un tas de robes noires, dont certaines sont déjà apparues sur le blog mais j’avais à coeur de vous montrer celle ci qui m’a été offerte par une amie. C’est une robe près du corps de la très prestigieuse marque Mugler. J’ai toujours été une fan incontestée de ce créateur. Je trouve que ses créations sont en accord avec la femme moderne, qui assume pleinement sa féminité et ses formes. Il faut dire que cette robe est très courte et bien que n’ayant pas de décolleté, elle reste sexy. C’est pourquoi, je l’associe à des pièces bien plus masculines et amples pour casser son style. Aujourd’hui, j’ai décidé de la montrer portée avec une chemise à rayures verticales que j’adore de chez Pimkie et une grosse veste en jean brut prise dans l’armoire de l’Homme. Elle est absolument magnifique. Shoppée chez Mango il y a quelques mois, elle est assez épaisse pour contrer le froid sans pour autant être aussi désagréable à porter qu’un gros manteau. Vous savez, moi, j’aime avoir autant de facilité dans mes mouvements en hiver qu’en été, malgré les couches de vêtements supplémentaires. A mes pieds , des bottines Promod récupérées chez ma soeur et coté bijoux , des boucles d’oreilles et un collier Swarovski et ma bague favorite du moment qui vient de chez Réserve Naturelle.

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Aqua

 

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Il est de ces lieux qui vous touchent, vous laissent comme une trace indélébile, un souvenir ineffaçable. Des lieux que l’on découvre petit et dans lesquels on revient régulièrement avec des gens différents pour faire découvrir aux autres la sensation et l’émotion qu’ils ont suscité la première fois. Moi, j’en ai pleins des endroits un peu magiques qui me laissent un sourire béat sur les lèvres et un visage serein rempli d’une émotion certaine. C’est le cas de l’aquarium de Saint Malo que je connais depuis enfant. Comme je l’ai déjà dit ici, j’ai une certaine attirance pour l’univers et ses étoiles mais également pour les fonds marins et leurs mystères . La mer, à mes yeux, c’est comme un monde parallèle où vivent des choses aussi belles qu’étranges et peu de gens ont conscience de la beauté des créatures qui s’y trouvent. En regardant certaines de mes photos, j’ai même quelque peu fait la comparaison entre ce que j’ai vu et les animaux créés par James Cameron pour Avatar. L’inspiration est très nette: des couleurs électriques, de longs filaments qui semblent flottés dans l’eau et ces néons qui apportent cette lumière si particulière. A l’aquarium, se retrouver à contempler ces êtres vivants, c’est comme regarder une scène contemplative au cinéma. C’est long et lent, mais c’est fascinant.

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Mes favoris de Novembre.

 

DSC_0091.jpgC’est fou comme parfois un mois peut être court et interminable. J’ai toujours trouvé que les quinze premiers jours de Novembre passent à une vitesse folle. On cumule les anniversaires chez nous. Et puis , d’un coup, plus rien et la deuxième quinzaine devient alors tellement longue. Ce mois-ci, quelques favoris, mais en terme général ma routine soin et make up n’a pas tellement changée.

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Tout d’abord, j’ai testé le soin de jour Effaclar K de chez la Roche Posay. J’ai du me tourner vers ce soin puisque la pharmacie dans laquelle je suis allée n’avait pas l’Effaclar Mat qui me convient parfaitement. Et dans l’ensemble je suis ravie. Il a une vraie action sur la brillance en journée, est une parfaite base de maquillage, hydrate suffisamment malgré son action serbo-régulatrice . Et même si l’ Effaclar Mat reste mon chouchou, celui ci fait très bien l’affaire.

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Niveau teint, j’ai fini ma poudre libre Luminelle de chez Yves Rocher que j’utilisais depuis des années et j’ai voulu en tester une autre. J’ai donc acheté la poudre matifiante compacte de Sephora et elle est parfaite. Elle matifie très bien, fait un fini photoshopé et est agréable à porter. Le rendu est dingue. Désormais, je me dirigerais vers celle ci.

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La bonne surprise de la Birchbox du mois est l’highlighter de Laqa&Co . Ce petit stick de couleur champagne est facile à utiliser et à travailler. Sa couleur champagne est très lumineuse sans pour autant apporter trop de « glowy » . J’ai un peu de mal avec les couleurs trop brillantes qui rappellent vite une boule à facettes. En plus, son packaging permet de l’emporter partout très facilement. Il ne prend pas de place de le vanity ou le sac à main et ne risque pas de se casser en mille morceaux comme un highlighter poudre. J’adore.

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J’en ai déjà beaucoup parlé dans cet article mais il fallait absolument que j’inclus dans mes favoris du mois ce crayon pour les sourcils de chez Benefit. Un plaisir à travailler et le packaging est tellement beau.

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Enfin, ça fait maintenant quelques temps que j’utilise ces petites lingettes démaquillantes pour les yeux  Sephora et je peux dire qu’elles ne m’ont jamais déçue. Elles sont conçues à partir d’extrait de bleuet, cette fleur toujours efficace pour démaquiller même les make up waterproof. Elles sont agréables à utiliser et après le démaquillage, on se sent vraiment propre. Elles ne laissent pas de fini gras ou collant. Le fait qu’elles soient dans des petites pochettes individuelles permettent de les emporter partout. C’est un gros top!

 

 

Notre nuit à l’hôtel Ibis de Saint Malo.

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Je suis du genre à partir sur un coup de tête. J’ai toujours envisager le voyage comme une envie passagère et non pas comme quelque chose qu’on planifie, qu’on organise, qu’on vérifie et qu’on ressasse des mois à l’avance. C’est comme ça que j’ai décidé de passer le week end à Saint Malo samedi à 15h! Je me suis donc dirigée comme à chaque fois sur le site Booking.com (que j’adore) et j’ai cherché un hôtel pas trop trop cher (juste avant Noël , c’était moyen de dépenser des sommes folles pour une nuit à l’hôtel) . C’est comme ça que je suis tombée sur cet Ibis , en plein milieu du centre commercial de Saint Malo qui offrait des nuits en chambre double pour 45 € . Autant dire qu’à ce prix là et avec cette situation géographique, je ne m’attendais pas à du grand luxe. Et pourtant …

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Tout d’abord, l’accueil était on ne peut plus chaleureux. La jeune femme à qui je me suis adressée était d’une gentillesse et d’une serviabilité à tout épreuve ( même quand je l’ai embêté trois fois en une demie heure pour pas grand chose) . Après avoir rempli les formalités d’arrivée, j’ai donc été accompagnée jusqu’à ma chambre qui s’est révélé bien plus grande et confortable que je ne l’aurais pensé. Décorée avec goût, dans des teintes de gris avec des touches de couleurs, il s’en ai dégagé, dès l’entrée, une ambiance cosy. J’ai beaucoup aimé les suspensions qui servent de lampes de chevet et le fauteuil rouge orangé sous la télévision. Ensuite, j’ai découvert l’immense salle de bain avec douche à l’italienne et carrelage contemporain. Sans rire, on aurait pu y faire rentrer dix personnes à la fois. Enfin, et c’est la cerise sur le gâteau, nous avions une petite terrasse privée avec salon de jardin. Et même si ce n’est pas la période pour s’exposer au soleil , c’est appréciable de pouvoir prendre l’air pour les fumeurs comme pour les non fumeurs. L’hôtel est très calme et nous n’avons pas eu de soucis pour nous endormir. Nous nous sommes sentis comme à la maison.

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Au niveau des services, l’hôtel propose une connexion wifi gratuite, une réception ouverte 24h/24 , un personnel disponible et serviable, la possibilité de manger en chambre des plats plus ou moins gourmands et pour pas grand chose. Je trouve le rapport qualité/prix  vraiment excellent.

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Des lucioles.

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En me promenant un peu sur les différents profils de FlickR, je suis tombée sur une photo qui m’a de suite parlée. Même que de toutes mes photos favorites, celle ci est ma préférée. L’idée du photographe, Mike Monaghan, étant d’étendre un grand drap sur des guirlandes à Led multicolores et d’y allonger une femme pour créer un effet de contre jour. J’ai toujours été fascinée par cette image, à la fois tellement réelle et féérique. Elle m’inspire. Je trouve que toutes ces petites lumières minuscules ressemblent à des lucioles. Un grand nuage de lucioles qui se seraient retrouvées là pour former un joli tableau scintillant. J’aime l’effet de la lumière qui dévoile juste un peu et qui laisse largement la place à l’imagination. Avec des petites loupiotes de ce style , on peut choisir ce que l’on veut montrer, mettre l’accent sur une silhouette ou juste laisser trainer par ci par là des scintillements verts, bleus et rouges. Elles offrent mille possibilités, mille façons d’imaginer une scène ou d’en écrire l’histoire. Pour ma part, j’ai fait mes premiers essais sans réelle trame à suivre. On a juste essayé, comme ça, pour voir. Je ne voulais pas raconter d’histoire, ni vraiment mettre en scène une situation. Mais j’avais vraiment envie de montrer la façon dont j’ai apprivoisé mes toutes petites lucioles.

 

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Le syndrome de l’imposteur.

Punaise! C’était donc ça. Je l’avais lu par ci, par là. Les autres en parlent comme d’un véritable fléau, faut-il encore comprendre ce que c’est et d’où ça vient. Le syndrome de l’imposteur. Faut dire que ça sent un peu l’arnaque tout ça et je ne me sens pas l’âme d’un escroc de pacotille qui se ment à lui même. Et pourtant… En lisant bien ce qu’est ce drôle de syndrome, je me suis reconnue à des phases différentes de ma vie et plus particulièrement en ce moment même où ma vie est rythmée par des réunions où il faut que je fasse des comptes rendus sur mon travail. C’est quelque chose de difficile pour moi de reconnaître que si les choses se passent bien, c’est parce que j’ai les compétences pour faire mon job correctement. Je suis victime du syndrome de l’imposteur, je m’arnaque moi même. Je me suis persuadée , après quelques échecs et un gros manque de confiance en moi , que les circonstances m’ont gaté et que finalement, si je réussis dans ma vie professionnelle c’est surtout grâce au facteur chance. J’ai la chance d’être patiente, d’avoir retenu des notions lors de mes études, de m’entendre avec l’enfant avec lequel je travaille, d’avoir des collègues bienveillants… Vous voyez, au final, c’est pas ma faute. C’est la vie qui m’a mise là. Alors bien évidemment, ce matin encore, après une de ces réunions où il faut que j’explique devant un panel de collaborateurs la façon dont je travaille, j’ai pas dit grand chose et mon collègue m’a lancé un « Je t’ai vu t’effacer » . Ce à quoi je réponds brièvement en expliquant que je déteste être mise en avant et m’exprimer en public. Que ça me gène au plus haut point d’être critiquée (même si la critique est positive ) et que rien de tout cela n’arrive parce que je l’ai voulu. Je fais juste mon travail, tu vois. Parfois, je rêve à d’autres métiers, d’autres choses que je pourrais faire de ma vie. Et puis je suis vite rattrapée par ce sentiment fort et désagréable de ne pas savoir si j’en suis capable. Parfois, j’ai presque envie de me secouer et de me dire que si je n’essaye pas je ne saurais jamais. Mais, j’en suis incapable.

Le syndrome de l’imposteur , c’est aussi vivre avec l’angoisse qu’un jour le facteur chance disparaisse et que je me retrouve confrontée à une situation que je ne saurais pas gérer. C’est un peu comme si la chance était une personne qui me portait , me protégeait. C’est un peu la bonne copine qui m’accompagne à une soirée bondée de gens que je ne connais pas. C’est imagée mais c’est ça. Je me sentirais perdue sans elle. Et qu’arriverait-il si les autres voyaient que c’est elle qui me porte? Que c’est grâce à elle que je suis valorisée dans ce que je fais et non pas grâce à un certain nombre de compétences que je n’ai pas.Je serais alors une menteuse. Le vilain petit canard déguisé en cygne et je me sentirais mal. C’est certain.

J’ai rencontré cette drôle d’imposture assez jeune. Quand les autres disaient de moi que j’avais des facilités d’apprentissage. Je n’étais pas une élève précoce, mais juste une bonne  élève qui n’avait pas trop besoin de travailler à la maison pour avoir de bonnes notes. De là, j’en ai rapidement conclu que si j’étais à l’aise avec les apprentissages scolaires, alors on ne pouvait pas vraiment dire que je méritais les bonnes notes. Alors, petit à petit , j’ai commencé à pratiquer l’underdoing. C’est à dire que je ne préparais plus mes examens dans l’espoir de me prendre des taules . Et des taules j’en ai pris. Mais là encore, à mes yeux , rien ne pouvait venir de mon travail. Le niveau était simplement trop élevé pour moi et fallait que je laisse tomber. Ce que j’ai fait. J’ai passé deux ans à la fac avant d’abandonner. Et puis, je me suis mise à la recherche d’un emploi. Quelque chose qui ne me demandait pas de qualités intellectuelles exceptionnelles. De toute façon, j’étais devenue une bonne à rien. Ma seule satisfaction étant de ne pas me retrouver au chômage pour éviter que mes parents pensent qu’en plus d’être intellectuellement limitée , j’étais aussi fainéante. Mes supérieurs de l’époque n’ont rien fait pour arranger cela, mettant plus souvent le doigt sur les petites imperfections plutôt que de féliciter le personnel pour le travail considérable effectué. Une fois le CDD terminé, il a fallu que je retrouve un travail. J’ai passé, sans grande conviction, l’entretien pour devenir auxiliaire de vie scolaire. J’espérais avoir le poste, mais avais-je les compétences moi qui n’avait jamais travaillé avec des enfants ? Rien n’était moins sur. Lorsque l’on m’a rappelé pour m’attribuer le poste, j’ai eu la sensation d’avoir dupé le monde. J’étais heureuse certes, mais j’avais le sentiment que cette place tant convoitée n’était pas pour moi. J’avais raconté que j’avais été baby sitter et que j’aidais souvent les enfants de mon entourage pour leurs devoirs. Ce qui est vrai. Mais à mes yeux, cela n’avait rien à voir avec de réelles compétences. Et le handicap, sincèrement, moi je n’y connaissais rien.

Aujourd’hui, après quelques discussions avec mes collègues et leurs avis sur la situation, j’ai compris que j’avais un sérieux problème d’estime de moi. Bien qu’étant un peu plus consciente du travail que je fournis, je suis loin de me trouver des compétences sur lesquelles m’appuyer lorsque le job est bien fait. C’est encore souvent une histoire de persévérance et de chance. Parfois, on m’a qualifié d’exigeante , de perfectionniste. Et j’ai réalisé , il y a peu de temps, que c’était dans tous les domaines. Je suis consciente que je suis touchée par ce drôle de syndrome et le savoir m’aide déjà énormément à mieux analyser les situations dans lesquelles je me trouve. Mais, il me faudra encore beaucoup de temps pour apprendre à dépasser cela. Je suis même prête à vivre toute ma vie avec ça. Et pour changer les choses, il y a des limites que je m’impose moi même que je vais devoir , un jour ou l’autre , franchir.

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